Quand je suis seul
Quand le cafard
Tu te proposes l'amie d'un
soir
Tu t'offres à moi,
donnes à mes mains
L'agilité du
magicien
Et quand sur scène
les mains m'acclament
Je pense à toi
mon objet d'art
Ma douce compagne en
bois d'ébène
Des jours, des nuits,
toi, ma guitare
Parfois je rêve
d'une autre main
Qui m'extirpe de mes
tablatures
Et m'entraîne sur le
matin
Dans la soie de sa
chevelure
Mais quand sur scène
les mains m'acclament
Je pense à toi
mon objet d'art
Ma douce compagne en
bois d'ébène
Des jours, des nuits,
toi, ma guitare
Souvent je pense,
Alexandra
Quand tu me tires de ma
solitude
Quand mes souliers
prennent ton pas
Dans l'émoi de tes
attitudes
Mais quand sur scène
les mains m'acclament
Je pense à toi
mon objet d'art
Ma douce compagne en
bois d'ébène
Des jours, des nuits,
toi, ma guitare
Au
grain de ta peau, Sylvaine
Si je
m'éveillais dans tes draps
tes
mains caresseraient mes peines,
les
miennes, une idée de la joie !
Mais quand sur scène
les mains m'acclament
Je pense à toi
mon objet d'art
Ma douce compagne en
bois d'ébène
Des jours, des nuits,
toi, ma guitare
Alors,
à toi, qui partage mon toit
Je te
reproche une faiblesse
Tu te
fais l'écho de ma voix
Mais
pas celui de mes caresses
Pourtant sur scène
les mains m'acclament
Et j' pense à
toi mon objet d'art
Ma douce compagne en
bois d'ébène
Des jours, des nuits,
toi, ma guitare
Alors
un jour, demain peut-être ?
Il me
faudra bien faire un choix
Faudra-t-il
fermer la fenêtre
Sur
mon objet d'amour en bois ?
Pourtant sur scène
les mains m'acclament
Et j' pense à
toi mon objet d'art
Ma douce compagne en
bois d'ébène
Des jours, des nuits,
toi, ma guitare
Alors je rêve du
futur
Quand il n'y aura plus
de dilemme
Qunad sera consommée
la rupture
je dirai « viens
vers moi, je t'emmène ! »
Et quand j'ne monterai
plus sur scène
Je me rappellerai mon
manche en bois
Et ma compagne sera
Sylvaine
Ou bien encore,
Alexandra...